"Mieux manger dans ma petite cantine" et "plaisir à la cantine" sont les intitulés prometteurs des mesures d'accompagnement pour la restauration scolaire publiées dans une circulaire du ministère de l'Agriculture en date du 16 août. De la maternelle au lycée, 6 millions d'élèves fréquentent la cantine et un milliard de repas sont servis chaque année dans les restaurants scolaires. Or, a constaté le ministère, "l'équilibre alimentaire et la qualité des repas servis s'avèrent encore préoccupants dans de nombreux établissements". La circulaire affiche deux objectifs : accompagner la restauration scolaire à l'application des exigences nutritionnelles et valoriser la place du repas au sein d'un projet d'établissement.
L'action "Bien manger dans ma petite cantine" concerne les cantines du 1er degré servant moins de 80 couverts quotidiens. Un dispositif de formation adapté aux contraintes de telles cantines (sensibilisation des élus à l'équilibre nutritionnel et intervention d'un diététicien référant) a été conçu en 2009 en Poitou-Charentes, le ministère propose de l'étendre à l'ensemble du territoire. Le texte précise que le ministère financera en 2011 la totalité du coût de l'action à hauteur de 4.000 euros par région pour l'accompagnement d'un groupe d'une vingtaine de communes par région. Le financement du ministère pour l'ensemble du territoire s'élève à 104.000 euros.
Deuxième mesure : "faire de la restauration scolaire un véritable enjeu éducatif au sein des collèges", il s'agit de l'action intitulée " Plaisir à la cantine". Là encore une expérimentation développée en 2009, conduite avec 37 collèges de quatre départements d'Ile-de-France, sera étendue à tout le territoire. Ce dispositif valorisant le temps du repas au sein des établissements se compose d'une charte d'engagement, d'un programme de formation optionnelle et d'ateliers destiné aux élèves. Tous ces points sont détaillés dans la circulaire qui en indique également le financement. Le ministère prévoit un financement de la moitié du coût de l'action par région, soit 9.000 euros maximum, aide qui pourra bénéficier à une vingtaine de collèges par région. L'apport du ministère s'élève ainsi pour l'ensemble du territoire à 234.000 euros. "Des co-financements sont à rechercher auprès des collectivités locales, des agences régionales de santé, des rectorats..." complète la circulaire.
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