Le Club des villes et territoires cyclables organisait ce 28 janvier, en partenariat avec la Fédération des usagers de la bicyclette (Fubicy), une rencontre sur le thème des vélo-écoles, ces structures qui apprennent ou réapprennent aux habitants à faire du vélo. Un réseau de collectivités soudées autour de cet enjeu est en effet sur le point de voir le jour. Avis donc aux collectivités intéressées : pour en savoir plus, elles peuvent se tourner vers le Club. "La demande est croissante en matière d’apprentissage du vélo urbain", explique-t-on à la Fubicy.
Pour mieux cerner cette demande, cette fédération d'usagers a réalisé il y a quelques mois une enquête. Celle-ci souligne qu'en dix ans, 25 vélo-écoles ont été créées "sous des formes diverses", et qu'une petite vingtaine d'autres projets sont à l'étude. Une majorité de ces structures sont pilotées par des associations et des militants. Il en existe ainsi à Bordeaux, Amiens, Montreuil ou encore à La Rochelle, où est née la première du pays et l'une des rares à avoir mis en place en partenariat avec l'Education nationale. "Dans bien des académies, il semble que l'inspection soit beaucoup moins ouverte. Il y a là un challenge et un sujet de réflexion dont on ne peut que souhaiter qu'il soit tôt ou tard pris à bras-le-corps, afin que cet apprentissage devienne aussi naturel dans les écoles que celui de la natation", lit-on dans le dernier numéro de Ville & Vélo. Reste que ces structures rencontrent souvent des problèmes de financement. "Le seul moyen de s'en tirer est de pouvoir compter sur les subventions municipales. Si une commune conventionne une vélo-école, elle doit prévoir un financement", conclut dans ce magazine Gilles Pérole, adjoint au maire de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) et trésorier adjoint du Club des villes et territoires cyclables.
Morgan Boëdec / Victoires-Editions
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